Anne-Gabrielle, Google Goddess
Un hall aussi accueillant que sécurisé, une déco chic et fun…Good morning Google. Une silhouette élancée fait son entrée, l'air pressé, un PC portable à la main. Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce. Tout un programme. La responsable de la communication de Google France plaisante : «C'est un nom compliqué, mais au moins, on ne l'oublie pas !»
Dynamique et souriante, Anne-Gab raconte : «L'information et l'univers politique institutionnel m'ont toujours passionnée.» Sa simplicité impressionne plus encore que sa formation : Droit à Assas, Institut français de presse puis master en communication des Institutions politiques au Celsa. Le tout ponctué d'expériences qui en disent long : ambassade française à Washington, Public-Sénat avec Christophe Hondelatte, Commission européenne, cabinet du ministère de l'Industrie… Jusqu'à Google, «boîte américaine, dans les nouvelles techno, mais qui reste politique par sa vocation»
La jeune trentenaire a «toujours aimé l'idée de servir l'intérêt général». Elle ne se serait «jamais vue faire de la com pour des produits de beauté ou des yaourts». Cool en jean, mais impeccable, Anne-Gabrielle va bien avec l'image Google. Mais elle dépasse le cliché "corporate" véhiculé par sa boîte. Cosmopolite sans être anglophile, cette amoureuse de New York et Rome tient à séparer univers personnel et professionnel : «Je ne serais pas prête à tout pour Google.» A la vie comme au bureau, cette Parisienne de cœur aux origines corses et basques aime l'équilibre entre les choses, et l'authenticité. «Je prends le meilleur de cette culture d'entreprise mais sans me renier»
Les médias, Gab connaît. Elle aime « l'exigence de la presse anglo-saxonne, qui essaie de ne pas être dans le commentaire ou le "bashing" systématiques » et confie : «Dans une autre vie, j'aurais adoré être photoreporter.» Ceci dit, la communicante avoue que parfois, les journalistes la fatiguent. «Surtout en ce moment», précise-t-elle, en allusion à la crise entre Google et la Chine. Elle ne s'étend pas, notant que «le sujet est extrêmement sensible». Mais Anne-Gabrielle «gère» face aux journalistes. Son crédo pour y arriver : «Franchise, transparence et authenticité.»